Sénatoriales … Le grand vainqueur … Ce n’est pas …
La gauche, ses composantes. La grande gagnante est la Démocratie locale, celle de proximité qui a fait bénéficier à ces formations de gauche : PS, PC, VERTS … au travers un vote sanction à destination des gouvernants de l’Etat, de leur majorité présidentielle et leurs alliés.
Ces Grands Electeurs élus, qui majoritairement et principalement ruraux, ne portent pas d’étiquette politique, mais jugent qu’ils ont la compétence de gérer leur territoire et leur fiscalité avec leur population. Ils ne sont pas contre une réforme pour réorganiser, mutualiser le fonctionnement territorial, mais encore faut il que cela se fasse en respectant les espaces, les bassins de vie et d’emploi, les projets, une cohérence fiscale, qu’il n’y est pas des grands gagnants et des grands perdants. Cette réforme territoriale basée sur l’esprit comptable et électorale dans sa forme d’application avec les dossiers qui y sont annexés : Taxe professionnelle, fiscalité … refonte de la carte territoriale sans tenir compte de la réalité de terrain, des coups de ciseaux pour de nouveaux cantons, sans travaux préliminaires, projections financières, menée à la hussarde et sous tutelle du représentant de l’Etat dans le département qui au bout du compte aura toujours le dernier mot.
Enfin le mode de scrutin uninominal prévu pour 2014, renforce les partis forts, et élimine les plus petits partis. C’est donc un scrutin « fait pour » l’UMP et le PS. Les autres formations, qu’elles soient de gauche, écologistes, du centre, et même d’extrême droite, verront leur disparition. En attaquant le pluralisme, c’est la démocratie qui recule, le pluralisme fait avancer la créativité et l’imagination. La pensée unique n’est surement pas la meilleure conseillère. Renforcer les pôles dominants se traduit toujours automatiquement par l’appauvrissement des idées.
Cette réforme qui est nécessaire, n’a d’autre avenir qu’une remise à plat de son texte dans l’état actuel.
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